Commercialisé sous le nom de E85 ou Superéthanol-E85, le bioéthanol appartient à la famille des biocarburants ou carburants verts. Ce carburant écologique appartient plus précisément à la première génération de biocarburants, c’est-à-dire aux biocarburants qui sont issus de matières végétales, telles que les céréales ou la betterave à sucre. Il s’agit de l’une des alternatives les plus connues et les plus utilisées aux carburants fossiles. Il a été créé afin de réduire l’impact environnemental de ces derniers. On vous explique dans cet article les effets du bioéthanol sur l’environnement.
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Le bioéthanol et les émissions de gaz à effet de serre
Les nuisances environnementales de l’automobile ne sont pas inconnues. En France, les transports sont le secteur le plus polluant. Ils sont responsables de 29% des émissions de gaz à effet de serre contre 17% pour l’agriculture et 11% pour l’industrie manufacturière. Dans le domaine des transports, les voitures individuelles sont les plus émettrices de CO2. Elles sont responsables de 54% des émissions de gaz à effet de serre. Derrière elles se trouvent les poids lourds (21%). La part des avions et des bateaux est moindre par rapport aux autres moyens de transport.
Les biocarburants ont été développés pour réduire l’impact écologique significatif des voitures. Introduits depuis plus d’une décennies sur le marché, ils permettent de réduire les émissions polluantes des voitures. Pour rappel, la combustion des carburants traditionnels entraîne l’émission de dioxyde de carbone et de vapeur d’eau qui nuisent à la bonne qualité de l’air et qui contribuent au réchauffement climatique. En utilisant le superéthanol comme carburant, vous réduisez de manière drastique les émissions de gaz polluants. En effet, il y a moins de carbone émis, car une grande partie de celui-ci a déjà été fixé par les plantes lors de la photosynthèse.
Le bioéthanol et la pollution de l’air
La combustion des carburants entraîne aussi la pollution de l’air. La libération d’une grande quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère modifie la composition de l’air. Ce dernier se charge de polluants qui sont néfastes pour la santé. Plusieurs maladies peuvent avoir pour origine la pollution de l’air, pour ne citer que l’asthme, la baisse du système immunitaire et certains cancers.
Tout comme les carburants fossiles, le bioéthanol libère du dioxyde de carbone mais en quantité bien moindre. Selon une etude ePure,l’adoption de ce biocarburant contribue donc à réduire les émissions de 50% par rapport à une essence fossile.
Le bioéthanol est une énergie renouvelable
Issu de la fermentation des sucres contenus dans les céréales, la betterave sucrière ou la canne à sucre, le superéthanol est une énergie renouvelable. Il provient de ressources renouvelables. Des études sont même réalisées aujourd’hui pour produire du bioéthanol à partir d’autres composés végétaux, tels que les déchets forestiers, les tiges de maïs, les pailles, etc.
La production de superéthanol et ses impacts sur l’environnement
On entend régulièrement que le bioéthanol vient utiliser des terres cultivables qui pourraient servir à l’alimentation humaine.
Or il n’en est pas question, la culture de la betterave à sucre alimentaire est encadrée par des quotas. Cela indique qu’il faut d’abord les atteindres avant de pouvoir mettre en œuvre toute autre production (hors quota de sucres).
En Europe et en France il n’existe donc pas de conflit entre la production de culture à usage alimentaire et celles à usage de biocarburants.
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